Notre histoire

Le virus du scrapbooking m’a pris pour l’album de communion de mon fils ainé, en 2003, il y a 8 ans. Un album très découpé et simple. Depuis le matériel s’est accumulé et aussi les embellissements, feuilles, rubans, boutons etc… Avec un temps complet, difficile de concilier la passion et le travail surtout avec mes trois doudous à la maison. Mais avec mon binôme de scrap ma copine Véro, aucun salon créatif ne nous échappait.

Malheureusement le jeudi 1 octobre 2009 à 22h, je suis victime d’un Accident Vasculaire Cérébral, sans aucune explication. Traitement, rééducation, déprime, le scrapbooking est bien loin. Je pense à vendre tout le matériel car mon côté gauche reste inactif. En rentrant du centre de rééducation bien aidé par la famille, les amis et les thérapeutes, j’ai eu l’idée de continuer ma passion en créant une association qui permet de réunir des personnes porteuses d’un handicap et des personnes valides pour continuer ou découvrir le scrapbooking dans une ambiance conviviale et de solidarité.

Après une assemblée constitutive avec mon mari Eric et ma voisine Sylvianne, le dossier complet de création d’association loi 1901 est déposé à la préfecture et VictoireScrap est né officiellement l’après midi du 27 décembre 2010. C’est ma victoire sur la maladie d’où le nom de l’association! Nous sommes déjà 15 adhérents qui venons aider ou se faire aider, discuter et « travailler ». Les séances du jeudi se terminent par un petit goûter et nous en profitons pour papoter, échanger nos idées, etc…

Merci à Madame le Maire de Daix, Dominique Bégin-Claudet, pour nous avoir permis de réaliser ce beau projet à Daix.

Merci à ma famille, à mes amis qui m’ont épaulés et écoutés.

Merci à tous les donateurs qui nous ont permis de commencer rapidement avec leurs dons d’argents ou de fournitures.

Merci à Eric, qui a fait de nombreuses démarches pour la création et pour les partenariats.

Je termine par une citation d’Alexandre Glasberg, fondateur du COS (Centre Orientation Social) que j’ai lue et appréciée au centre de rééducation fonctionnelle Divio:

« Tout faire pour la personne, ne rien faire à sa place »